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1888 : Naissance à Montbéliard; père sous-préfet.

1895 – 1905 : Déménagements consécutifs aux postes de son père à Nîmes, Orange, Blanc puis Montpellier. Premières peintures de paysages provençaux.

Janvier 1905 à juin 1909 : École des Beaux-arts de Montpellier, dans le cours d'Alexandre Courtines

1909 : Son père l’installe alors à Paris en 1909 pour continuer ses études et la confie à un vieil ami, Adolphe Willette, qui devient le protecteur de la jeune femme. Elle s’inscrit en 1910-1911 à l’école pratique des hautes études, dans la section des sciences religieuses. Elle se lie avec Emma Vollant.

1911/1912 : Elle commence à exposer en galerie, au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts et au Salon des Dessinateurs Humoristes à Paris, à dessiner pour des journaux.

1914 : A la suite d'un parcours religieux, conversion pendant l’office des Ténèbres du Vendredi Saint à l’église du monastère Saint Louis du Temple, rue Monsieur à Paris. Rencontre de Dom Besse qui l’accompagne dans son trajet religieux.

1917 : Entrée comme postulante chez les Bénédictines, rue Monsieur à Paris.

1918 : Noviciat ; elle reçoit le nom de Sœur Geneviève.

1921 : On lui propose de devenir oblate, elle accepte ce statut mais souffre du rejet de sa demande de vœux temporaires.

Son caractère intransigeant rend la vie communautaire difficile. Mais sa spiritualité est intense et profonde.

1931 : Son travail est remarqué par Paul Alexandre (amateur d’art qui a découvert auparavant le talent de Modigliani) qui achète ses dessins et lui commande la série sur les scènes de la vie conventuelle et sur la messe. Elle est alors déchargée de son emploi dans l’atelier d’ornement même si elle continue à travailler à certaines commandes. Elle reçoit, en 1935, des conseils d’Henri Charlier, le « Maître du Mesnil-Saint-Loup ». Quant à Paul Alexandre, il comprend et apprécie son style original, il pense même qu’elle peut jouer un rôle dans le renouveau de l’art religieux d’après-guerre (« Par votre foi, vous êtes en mesure de rendre à cet art sa valeur profonde »). Encouragée, elle dessine énormément.

1933 : Profession temporaire.

1938 : Les sœurs sont expulsées de la rue Monsieur et s’installent provisoirement à Meudon.

1939 : Vœux définitifs ; elle devient Mère Geneviève. Paul Alexandre lui offre une presse à graver.

1940 – 1941 : Exode des sœurs à Montauban dans le Sud.

1951 : Gravures du Via Crucis. Installation de la communauté à Limon sur la commune de Vauhallan (Essonne).

1952 : Projets de vitraux pour le Petit Appeville (Seine-Maritime) et pour Limon à Vauhallan. 1953 : Exposition à la galerie Colette Allendy à Paris. Premier vitrail « Erectio in abbatia » monté à Limon. 1954 : Parution de la Vie du petit saint Placide.

1955 : Achèvement des vitraux du Petit Appeville. Début de la maladie de Mère Geneviève.

1956 : fin de la grande verrière dans le chœur de l’église abbatiale de Limon.

1959 – 1961 : fin des six vitraux du chœur des moniales de l’église abbatiale de Limon.

1962 (75 ans) : Pose du dernier vitrail (la sonnerie des cloches) à Limon le 9 octobre. Elle meurt le 19 octobre. Le concile Vatican II s’est ouvert le 11 octobre.

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